Petit rappel, who’s Andy Booth ?
Pourrions-nous dire que c’est le “maître” de l’équitation éthologique dans l’hexagone ? Oui. Cet australien a été formé par Pat Parelli himself et a amené en France l’approche des chuchoteurs américains. Vous pouvez le découvrir ICI.
Ayant lu Pat Parelli et commencé les exercices de la méthode La Cense, seule méthode permettant un travail autonome aux plus néophytes qui soient, l’idée d’assister à un stage auprès du concepteur de la méthode fut naturelle. C’est donc avec enthousiasme et un peu d’appréhension que Montmurat et moi avons pris la route pour nous rendre à Nesles vendredi soir.
Le stage a commencé samedi à 9h par une conférence d’environ 1h – quoique je n’ai pas regardé ma montre. A aucun moment, je n’ai senti en Andy, Catherine Booth ou encore Nadia (qui les assistait), des personnes qui comptaient leur temps. La partie théorique a débuté par un tour de table où chacun se présentait et expliquait les raisons de sa présence. Les stagiaires étaient des gens très simples, curieux d’approfondir leur connaissance sur le cheval et de perfectionner leurs attitudes vis-à-vis de l’animal. Nous étions en présence d’individus très différents, passant du cavalier de compétition lassé de l’équitation classique, s’associant aux personnes qui recherchaient une complicité avec l’animal sans monter ou encore des purs et durs de l’équitation éthologique, la pratiquant à 100%. En rebondissant sur les expériences relatées par chacun, Andy présentait les grands principes éthologiques et agrémentait ceux-ci d’anecdotes tout à fait pertinentes. Ce fut enrichissant et passionnant, même si pour ma part, ayant lu déjà plusieurs ouvrages sur le sujet, je n’ai pas appris de choses nouvelles. Les grands principes que j’ai retenu sont ICI.
Après la théorie, nous avons effectué quelques heures de pratiques en travail à pied. Nous avons commencé par les classiques exercices de désensibilisation, puis déplacement les hanches pour capter l’attention. Andy prend alors Montmurat en exemple. Dans les mains du maitre en 5 minutes à peine, Montmurat est si connecté qu’il bascule de droite à gauche en suivant tous les mouvements d’Andy, tel un cheval tiquant à l’ours. Impressionnant ! Le jour où j’arriverai à çà en si peu de temps… Nous déplaçons également les épaules, effectuons des cessions latérales. Nous terminons la séance à pied par le mener au pas et au trot. Grâce à Nadia qui "s’occupe" de moi, je choppe de précieux conseils pour faire reculer Montmurat sans qu’il ne m’agresse et pour le mener avec plus de légèreté.
Nous déjeunons casse-croute, puis attaquons l’après-midi par le travail monté.
Il se passe facilement 1h avant que nous montions. Nous travaillons d’abord l’envoyer sur le cercle pour que la selle se cale bien. Andy reprend Montmurat comme exemple. Avec sa prestance et sa précision, il obtient sans souci le désengagement des postérieurs et un cheval droit devant lui. Mazette ! Il y a du boulot pour moi, car ce n’est pas le raton qui ne sait pas faire...