Articles de ravenne62

Dimanche dernier, Elliot remontait Montmurat dans le manège et en confiance, bien cadré, il a sauté avec lui un petit vertical isolé pour la première fois : félicitations !

Je ne pouvais pas m'empêcher de partager cette vidéo de mon dernier saut, qui a eu lieu lors de mon cours d'obstacle du 5 février.

Câlés par des barres d'appels et réglés par des sauts successifs dans la même configuration, Delphine nous a fait sauté la hauteur maximale du porte barre en bois du manège qui est à proximatif à 1m15. Vous imaginez la sensation que l'on peut ressentir lorsque le cheval s'envole au-dessus de la barre. Cela dure 2 secondes tout au plus, mais ca semble une éternité vu de la haut et c'est très grisant.

Je vous laisse admirer la rapidité du saut dans la vidéo :

Et la qualité du saut dans sa décomposition au ralenti :

Post publié par Audrey.

Depuis le premier jour où j’ai connu Montmurat, donc il y a plus de 6 ans, il a un sarcoïde bien caché à l’intérieur de sa cuisse. Dès le début, le vétérinaire m’avait rassurée en me disant que ce type de verrue était dans 95% des cas non malin et qu’on ne pouvait la retirer car elle est placé à côté d’une grosse veine. Il faudrait cependant surveiller qu’elle ne grossisse pas. Au cours de cette dernière année, le sarcoïde a presque doublé de volume, mais le vétérinaire préconise toujours de ne pas y toucher vu l’emplacement délicat où il se trouve.

Ayant déjà tenté des huiles en traitement local et des plantes en traitement oral sans succès, je fais venir Brigitte énergéticienne et magnétiseuse. Elle est intervenue sur 3 séances, qui furent pour moi comme une révélation.

Lors de la 1^ère séance, nous avons amené Montmurat dans le manège pour qu’il soit libre de ses mouvements et que Brigitte ait assez de place pour « opérer ». Montmurat s’est montré particulièrement dissipé. Il ne cessait de mordiller nos vêtements ou de fuir. Il ne s’est pratiquement pas connecté, mais juste assez pour envoyer des images de son passé de cheval de course. Brigitte a terminé la séance par du magnétisme sur la verrue.

Voici une photo de la verrue avant la 1^ère séance et après :

Nous constatons objectivement que le sarcoïde après intervention est tout asséché. Au toucher, il était gras et légèrement mou, désormais il est sec et ressemble à une croute. A ce jour, il n’est pas encore tombé mais il parait évident qu’il n’est plus actif et ne progressera plus.

Lors de la 2^e séance, Montmurat a commencé à être plus réceptif à la présence de Brigitte. Il a « travaillé » avec elle de manière saccadée. Un peu avec elle, mais toujours attentif aux bruits alentours. Difficile de savoir ce qui se passe exactement, je ne peux témoigner que de ce que j’ai pu voir ou ressentir. Ce jour-là, j’ai vu les muscles de Montmurat vibrer lorsque les mains de Brigitte passaient à proximité, comme il le ferait pour chasser une mouche. Pour terminer la séance, elle a une nouvelle fois mis ses mains à 10 cm du sarcoïde pour quelques minutes de magnétisme. L’endroit étant difficile d’accès, je tendais la peau de sa cuisse. Le haut de mes doigts se trouvaient donc juste en dessous de la main de Brigitte. Je ressentis comme une décharge électrique qui dura tout le temps où nos mains étaient positionnées ainsi. Ce n’était pas un hasard ou de l’électricité statique soudaine puisque la sensation a duré.

Lors de la 3^e et dernière séance, nous avons commencé dans le box par du magnétisme sur le sarcoïde. Le box de Montmurat se trouve dans une écurie intérieure, très sombre, les lumières n’étaient pas allumées et il faisait un gris d’hiver dehors. Au moment où Brigitte a « modelé » l’énergie en faisant des cercles entre ses deux mains, j’ai vu une lumière jaune pâle, entre ses paumes. De ces lumières que l’on recherche en plaçant un bouton d’or sous son menton quand on est enfant et que l’on s’émerveille de son reflet, en s’exclamant que l’on est friand du beurre. Ce fut un moment troublant de « voir » l’énergie.

Nous sommes ensuite allés dans le manège. Montmurat était en liberté sans licol ni longe. Il s’est totalement connecté pour la 1^ère fois. Il était comme en transe. Yeux dans le vide, paupières battantes, lèvres toutes relâchées et tremblantes. Cette position a duré au moins dix bonnes minutes, cela m’a semblé une éternité. Brigitte tournait autour de lui à 1 m 50. Chaque partie de son corps équin réagissaient au passage de ses mains. Les oreilles suivaient ses gestes, les postérieurs se relâchaient alternativement. Il a secoué l’encolure plusieurs fois. J’avais le sentiment que nous n’étions pas seul. Pourtant, il n’y avait que nous trois dans ce manège. A un moment, Brigitte et moi étions devant lui et Montmurat a tourné la tête brusquement en regardant derrière lui… il n’y avait aucun bruit, aucune présence, du moins apparente. Cet instant de connexion était hors du temps, je ne saurai expliquer pourquoi mais l’émotion était très forte, j’en avais presque les larmes aux yeux.

Dans les jours qui ont suivis, Montmurat a été particulièrement vif. C’est un cheval réputé pour être très cool. Si on ne le motive pas, il ne bouge pas. Pourtant, lâché en liberté dans le manège deux jours après, il est parti plein galop et ruades jusqu’à l’essoufflement.

Ce qui a changé depuis ces séances ? Montmurat a une attitude coopérative lorsque je lui mets le filet. Il n’a jamais été rétif, mais il fallait attendre quelques secondes avec le mors contre sa bouche pour qu’il le prenne, parfois même je devais placer mes doigts sur ses barres. Désormais, il met ses oreilles en arrière lorsque je passe les rênes comme pour accompagner le mouvement et il émet un léger bâillement systématique lorsque j’approche le mors. Sûr qu’il faut être dans le bon timing, mais cela permet de lui passer le mors sans toucher les dents. Dans le travail monté, je le sens plus droit. Il avait toujours tendance à avoir l’épaule gauche de travers. Je ne vois plus cette attitude que dans un bon galop quand il commence à se regrouper. Alors qu’avant, il fallait le redresser aux 3 allures.

Ce qui restera le plus troublant après cette dernière séance incroyable, c’est ce dernier évènement : deux jours plus tard, Nathan, mon filleul de 4 ans, me fait cadeau d’un dessin. Il me le décrit ainsi : « C’est Montmurat, il est assis. Il boit de l’eau. Et il a un arc-en-ciel au-dessus de sa tête ». Je n’ai jamais parlé de ces séances avec lui ou devant lui. Tout est dit.

Post publié par Audrey

Montmurat vous souhaite à toutes et tous une très belle année 2015.

Les années en "15" ont été souvent des tournants de l'histoire de France :

1415 - Azincourt

1515 - Marignan

1715 - Mort de Louis XIV

1815 - Waterloo / chute de l'Empire

1915 - Guerre mondiale

C'est avec beaucoup de tristesse que nous constatons une nouvelle année 2015 noire pour les libertés. Elle sera une année charnière dans l'histoire de France, rien de sera plus pareil. Une année de lutte, car nous sommes tous Charlie !

Suite à l'annonce de Clémence de l'attente dans les jours prochains d'un heureux événement, Montmurat recherche au plus vite un(e) nouveau co-pensionnaire.

L'annonce :

Pur-sang anglais, type sprinter, robuste, 10 ans, 1m60, allures très confortables.

Cheval sûr, calme et volontaire, bien dressé sur beaucoup de disciplines : dressage, obstacle, longues rênes, équitation éthologique, monte en licol, randonnées. Proche de l'homme, il permet de développer une relation privilégiée cavalier/cheval. Pratique du saut d'obstacle possible sous coaching exclusivement. Cheval idéal pour s'essayer à des disciplines non pratiquées en club. 

Écuries avec bonne ambiance garantie (la campagne aux portes de la ville) et possibilité d'encadrement de qualité. Belles installations : carrière 90 m x 35 m, manège 40 m x 20 m. Station RER A - Achères ville + 5 min de Bus. Si disponibilités exclusivement en soirée, mieux vaut être véhiculé. Intégralité du matériel prêté. 

Recherche niveau galop 4 minimum pour une parfaite autonomie.

- 1 fois par semaine sans cours : 100 euros/mois
- 2 fois par semaine sans cours : 180 euros/mois
Adhésion au club (130 euros / an) et licence fédérale obligatoire. 

N'hésitez pas à me contacter pour plus de renseignements.

! Plus de recherche pour le moment !

Ce dimanche, Johanna et Malou nous ont emmené Montmurat et moi découvrir les chemins qui nous permettaient de rejoindre la forêt de Maisons-Laffitte directement au départ de l'écurie.

Nous avons joué de prudence pour cette première grande balade aux reflets de randonnées. Nous avons commencé par la traversée à pied de la ville d'Achères, histoire de jauger Montmurat et de permettre à nos montures de se délier les jambes avant de supporter un cavalier sur le dos. Traversée achéroise sans encombre, nos chevaux n'ont peur de rien. Nous avons longé des zones résidentielles avant de passer un tunnel sous la voie ferrée et sommes arrivés en forêt.

Montmurat est motivé et progresse d'un pas actif. Dès le premier trotting, le sieur Raton se tend tout seul, redresse son dos et engage comme un fou, je n'ai aucunement besoin de le solliciter, il est au top. Nous nous arrêtons à 13h pour le déjeuner, Montmurat savoure ses granulés puis vient fouiller dans mon assiette ! Nous évoluons dans la forêt aux couleurs d'automne naissantes et nous évitons la pluie.

De retour à Achères,  nous traversons sans souci la ville à cheval (cette fois !) et la pluie s'invite à 10 min de l'écurie, il était temps de rentrer. Voilà une mini-rando de 5h qui a passé très vite. Les chevaux ne sont pas du tout fatigués, semblent très contents de cette sortie et d'avoir passé ces moments ensemble. Les jours qui ont suivi, j'ai d'ailleurs obtenu un Montmurat beaucoup plus allant en carrière.

Maintenant que les passages vers la forêt me sont connus, nul doute que ces randonnées vont se multiplier, on a déjà prévu de remettre ça dans 2 semaines !

Post publié par Audrey

Montmurat toujours à la pointe des dernières évolutions en matière d’équitation et de connaissance du cheval se devait d’essayer cette nouvelle science et a eu un rendez-vous vendredi dernier avec Marie Lamore, saddle fitteuse (si ça se dit ?) qui exerce dans les yvelines et qui a créé sa société Amplitude Sellerie.

 

Alors qu’est-ce que le saddle fitting ?

En réalité, nous ne pouvons pas parler de cette pratique comme quelque chose de réellement nouveau. Il existe depuis longtemps de bons selliers réputés qui fabriquent des selles sur mesure pour le dos de nos montures, qui vérifient l’état de nos selles et les corrigent si nécessaire pour les adapter. Ils étudient donc à l’ancienne le dos de nos montures et prennent des mesures.

De mon point de vue, je dirai que dans notre monde de société de consommation poussée à l'extrême cette pratique s’était perdue. On entend partout des cavaliers, non propriétaires de chevaux en majorité, qui s’offrent le luxe d’une selle personnelle adaptée à leurs petites fesses fragiles et qui l’utilisent sur tous les chevaux de club qu’ils montent. Vu l’état du matériel proposé dans la plupart des club, nous ne pouvons réellement leur en vouloir. Pourtant, cela parait évident qu’une selle ne doit pas seulement être adaptée au cavalier, elle doit aussi et peut-être même avant tout, être adaptée au dos du cheval.

Aussi avec cette nouvelle vague de recherche du bien-être de l’animal pour obtenir le meilleur de lui-même (ostéopathe, podologue équin, acuponcteur, shiatsu, phytothérapie, éthologie…etc), il n’est pas étonnant que ce métier retrouve sa place dans le monde de l’équitation, sous couvert d’une appellation anglo-saxonne moderne.

Donc le saddle fitting pourrait être résumé en la recherche du matériel adapté à un couple cavalier cheval.

Récit d’une visite type de saddle fitting :

Le mythe du centaure ?

Le matériel ne peut être adapté au cavalier et au cheval que si le couple concorde. Il va de soi qu’un cheval dont le dos est censé accueillir une selle de 18 pouces sera fait pour un cavalier dont les mesures sont aussi de 18 pouces. S'il y a discordance, nous privilégierons le respect du dos de la monture, alors le cavalier se confrontera soit à une selle trop petite et il sera comprimé dans sa position, soit à une selle trop grande et il essaiera de trouver son équilibre en étant trop en avant ou trop en arrière… La première mesure prise est donc la longueur entre le garrot et la remontée de la croupe et parallèlement la longueur du fémur du cavalier. Ces mesures doivent être quasiment identiques. Oh joie ! Montmurat mesure 40 cm et mon fémur mesure 40 cm, un tout pile, ouf ! Cette mesure permet de définir la taille du siège nécessaire, en l’occurrence ici du 17’ (j’ai une 17,5’, passons…).

Etat du dos…

De nombreux points sont également vérifiés ou mesurés par notre saddle fitteuse, dont le travail est très complémentaire d’un travail d’ostéopathe. Elle regarde les points de compression du dos, elle mesure le point d’équilibre, elle compare les deux côtés pour tester l’équilibre musculaire du cheval, elle regarde également brièvement ses dents à la recherche de dents de loup éventuelles. Enfin, à l’aide d’un outil d’architecte (une réglette souple) elle mesure l’ouverture du garrot et deux autres lignes du dos. Mesures qu’elle reporte sur du papier millimétré et qui lui permettra de comparer lors de prochaines visites l’évolution du cheval.

Elle montre au cavalier les gestes à effectuer avant de seller un cheval : passer ses doigts le long de la colonne en appuyant un peu pour décontracter, en général le cheval s’affaisse. Ensuite appuyer au passage de sangle, le cheval se grandit.

La selle…

Elle étudie la selle avant de la poser sur le dos du cheval : parallélisme de l’arçon, état des matelassures.

Selle + cheval…

Elle pose la selle nue sans tapis, ni amortisseur, ni sangle. L’écart entre le pommeau et le garrot doit être de 3 doigts (OK pour ma Devoucoux), l’écart entre l’épaule du cheval et les sanglons de 3 doigts également (OK aussi). La colonne doit être bien dégagée pour permettre aux vertèbres d’évoluer (OK). Enfin, elle passe sa main à plat entre le dos et les matelassures, la main doit glisser sans forcer, sans soulever la selle. Quelques matelassures sont un peu enfoncées sur ma selle, mais rien d’alarmant, il faut garder l’amortisseur qui sert également à compenser le manque de musculature de Montmurat de chaque côté du garrot.

Visite très riche et intéressante auprès de Marie qui est très agréable : souriante, passionnée, professionnelle. Elle me donne de précieux conseils pour l’achat de ma future selle portugaise que je vais désormais pouvoir concrétiser… à suivre.

Post publié par Audrey.

Au pré cet été, Montmurat fut dès le départ attaqué par une armée de mouche. Yeux gonflés, air triste : il fallait trouver une solution.

Après du badigeonnage d'émouchine à répétition, il s'est avéré que la solution la plus efficace restait le bonnet. Ce ne fut pas une mince affaire de lui mettre la 1ère fois. Aussi quand je me suis rendue à Nesles le week-end du 14 juillet et que je lui ai retiré pour aller faire une balade, je me suis dit : ca va être la lutte pour lui remettre ! Eh bien, à ma grande surprise, pas du tout ! Même tout le contraire, puisque quand je lui ai montré le bonnet, il a penché sa tête pour que je lui enfile. Intelligent comme il est, il a compris qu'il était le seul cheval de la pâture à ne pas encenser constamment. 

La balade s'est très bien passée d'ailleurs. Toujours aussi courageux dans les passages marécageux de la forêt d'Hardelot et pas un écart à la vue des vagues. Il est allé directement marcher dans l'eau sans aucun blocage. Nous étions pourtant à marée haute avec de bonnes petites vagues à répétition. 

Ce week-end dernier (26-27/07), Emmanuel est passé au pré, Montmurat a toujours son bonnet !

Je ne sais pas vous, mais moi, il me fait étrangement penser à quelqu'un...

 

Post publié par Audrey